Quelle méthode contraceptive utiliser ?

Publié le : 21 août 20206 mins de lecture

Les contraceptifs sont essentiels pour une sexualité responsable et sûre. Les rapports sexuels non protégés peuvent entraîner non seulement de graves problèmes de santé, mais aussi des grossesses non désirées. Une vie sexuelle consciente doit être enrichissante et, surtout, sûre pour l’homme et la femme. Tous deux, dans le cadre de leurs spécificités, devraient être impliqués dans la prise de décision. Les contraceptifs sont un outil important pour la planification familiale. À cet égard, il existe différentes formes de soutien aux familles. Les conseils donnés dans les centres de santé, par exemple, sont fondamentaux dans le processus de choix de la méthode contraceptive la plus appropriée pour chaque personne. Elle est également d’une importance capitale pour dissiper les doutes sur la santé du couple.

Quelle est la méthode contraceptive la plus sûre ?

Actuellement, plusieurs méthodes contraceptives sont disponibles sur le marché. Aucune n’est infaillible à 100 %, car il existe des variables qui influencent leur efficacité. Au moment du choix, vous devriez y réfléchir. Il existe deux types de contraceptifs : les contraceptifs de barrière et les contraceptifs hormonaux. Pour éviter une grossesse non désirée, il est essentiel d’être bien informé. Par conséquent, apprenez à connaître certaines des méthodes disponibles sur le marché et à comprendre celle qui répond le mieux à vos besoins.

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Les 4 méthodes contraceptives de barrière :

Les contraceptifs non-hormonaux sont des méthodes moins invasives et n’interfèrent pas avec le cycle menstruel de la femme. Ils ne font qu’empêcher le croisement entre les cellules sexuelles féminines et masculines.

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1. Préservatif masculin

Il est fait de latex et inséré dans le pénis. Il ne nécessite pas de surveillance médicale et son efficacité est d’environ 95 %. Outre la contraception, elle protège également contre les maladies sexuellement transmissibles (MST). Ses inconvénients sont le risque de rupture ou l’apparition possible de réactions allergiques au latex ou au lubrifiant. Cependant, les préservatifs sans latex existent déjà, aujourd’hui.

2. Préservatif féminin

C’est le même matériau que le préservatif masculin, mais plus résistant. Il s’adapte à l’intérieur du vagin et, lorsqu’il est bien utilisé, son taux de réussite peut atteindre 95 %. Il protège de certaines MST et peut être placé au moment du rapport sexuel ou jusqu’à 8 heures avant. Cependant, il est plus cher et moins pratique que le préservatif masculin.

3. Dispositif intra-utérin (DIU)

Ce dispositif est inséré dans l’utérus par un professionnel de la santé. Il ne nécessite qu’une seule demande, qui peut durer jusqu’à 10 ans. Son degré de protection atteint 98 %, ne provoquant aucun effet secondaire systémique. Il n’y a aucune interférence avec l’acte sexuel.

4. Le diaphragme

Il s’agit d’une méthode contraceptive qui est introduite dans le vagin, empêchant les spermatozoïdes d’atteindre l’utérus. Avant l’insertion, un avis médical est nécessaire pour vérifier le diamètre du col de l’utérus. Pour améliorer son efficacité, qui peut atteindre 94 %, il faut utiliser un spermicide. Elle est réversible et n’a aucune incidence sur l’acte sexuel. Cependant, il n’est pas simple à utiliser.

Les 5 Méthodes de contraction hormonales :

Les contraceptifs hormonaux, contrairement aux contraceptifs de barrière, sont des méthodes invasives composées de substances chimiques qui empêchent les femmes d’ovuler.

1. Pilule

Il s’agit d’un contraceptif pris par voie orale, ce qui implique une utilisation régulière, généralement quotidienne. Avant de la prendre, il convient de consulter un médecin afin de prescrire la pilule qui convient le mieux à chaque femme. Il est efficace à 99 %. Elle n’interfère pas dans l’acte sexuel et peut apporter des avantages au cycle menstruel.

2. Patch

C’est un contraceptif qui s’applique sur la peau et doit être renouvelé tous les sept jours. Au bout de trois semaines, une pause doit être faite pour l’apparition des menstruations. On pense que le taux d’efficacité est identique à celui de la pilule. D’autre part, elle présente l’inconvénient de pouvoir provoquer une irritabilité dans le domaine d’application.

3. Implant sous-cutané

Il est placé dans l’avant-bras, par une petite intervention chirurgicale, et peut rester jusqu’à trois ans. Il s’agit d’un contraceptif coûteux, mais dont le taux d’efficacité est proche de 100 %. Elle peut éventuellement provoquer des effets secondaires tels que des nausées, des maux de tête, des taches cutanées, des douleurs mammaires et des sautes d’humeur.

4. Solution injectable

Il s’agit d’une injection intramusculaire tous les trois mois. Il s’agit donc d’une méthode sûre et réversible, avec 98 et efficacité. Elle présente cependant quelques inconvénients, comme l’irrégularité du cycle menstruel et la prise de poids. En outre, le retour à la fertilité peut ne pas être immédiat après l’arrêt du traitement.

5. Anneau vaginal

C’est un dispositif inséré à l’intérieur du vagin. L’anneau est tenu pendant trois semaines, suivies d’une pause d’une semaine. Son efficacité est similaire à celle de la pilule. Il est pratique à utiliser et le retour à la fertilité est immédiat après la fin de l’utilisation. Cependant, au début, elle peut provoquer une irrégularité du cycle menstruel. Outre ces méthodes contraceptives, il existe également la contraception d’urgence. La pilule du lendemain est le seul contraceptif qui peut être utilisé après un rapport sexuel. Toutefois, il ne doit être utilisé que dans des cas exceptionnels, en raison d’une relation non protégée ou d’un incident avec un autre contraceptif.

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